TOUS ENSEMBLE ! TOUS ENSEMBLE !

Si j’en crois les gazettes, à peine, Fanfan s’est-il séché de son bain inaugural, que ça mouillait ferme dans une gauche plus désunie que jamais.

PAS D’ACCORD POSSIBLE POUR LES LEGISLATIVES !

Comme dans les cours de récré, c’est toujours la faute de l’autre. Et l’autre c’est Titine, c’est Laurent, c’est Méluche.

Résultat, la droite se frotte les mains, la machine à perdre de la gauche est en place, et Alain Minc y va de sa prophétie : « La gauche ne pourrait gagner que par effraction ! » (Le Monde)

Qu’A. Minc se trompe régulièrement ne me rassure guère.

Plusieurs raisons profondes sont à l’origine de cette situation absurde :

1°) les programmes du PS et du Front de Gauche possèdent quelques points communs, mais sont quasiment incompatibles en économie et en politique étrangère, même si tous deux « croient en une croissance infinie dans un monde fini ». Quant à l’idée de mettre en place une Constituante pour accoucher d’une Constitution plus démocratique, maintenant que Fanfan est à l’Elysée et que les Ayrault sont parmi les ors de la République, il n’y a pas d’urgence ;

2°) les egos de M. Aubry, et de J-L Mélenchon ne sont pas piqués des hannetons. Ils se connaissent bien. Ils connaissent très bien le « capitaine de pédalo mou du genou ». Ils se placent en recours de la « gôche » et de la « gauche ».

3°) le système électoral en place, avec le dernier charcutage, constitue bien entendu un moyen de faire gagner la droite, sauf, si une partie non négligeable de celle-ci désire un pays apaisé en votant pour des socio-démocrates rassurants.

4°) croire que les 4 millions de votants pour le FdeG vont aller joyeusement déposer un bulletin pour se faire cocufier en toute lucidité par un député PS, c’est vraiment prendre les citoyens pour des c… Même si la majorité d’entre eux ne croyait pas dans la faisabilité intégrale du programme qu’ils désiraient voir appliquer, ils ne supporteront pas de que l’on balaie leurs espoirs d’un revers de main, par un « PS arrogant et sûr de lui ».

5°) il serait urgent que chacun mette un peu de bon sens dans l’affaire et qu’à défaut « d’état de grâce », l’on continue à se rencontrer, à construire, à s’unir en relevant ses manches, en pataugeant dans « l’état de graisse » afin de lubrifier la « machine à gagner ».

C’est ce qu’exigent tous les électeurs de François Hollande, qu’ils soient du PS ou assimilés, du PCF ou du FdeG.