7 décembre 2009
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Alice a bien de la chance. Elle habite en France, en 2009, dans une belle maison construite dans un quartier résidentiel. Ses parents, comme ses grands-parents ont fait des études et ont eu ou
ont des emplois rémunérés correctement. Donc, elle va à l'école, ira au lycée puis à l'université ou dans une grande école.
Si elle habitait un pays pauvre ou qui décolle à peine, elle serait peut-être comme les enfants des deux derniers siècles, obligée de travailler très tôt.
Photos prises à l'occasion d'une exposition à la Corderie Valois de Notre-Dame de Bondeville près de Rouen dans la vallée du Cailly.
Alice a visité la corderie avec son grand-père.
Si la corderie est dans le lit de la rivière,
c'est parce que les machines étaient actionnées par une roue à aubes. C'est ainsi que fonctionnaient presque toutes les usines avant l'arrivée de la machine à vapeur, et même pendant. Autour de Rouen, il s'agissait des vallées du Cailly, du Robec et de l'Aubette.
A l'intérieur, il y avait plusieurs métiers, qui fabriquaient des ficelles, de la passementerie, des lacets, des torons à calfater, des cordons pour les bougies, des cordons pour la décoration.
Un guide, très gentil, et compétent explique le fonctionnement et l'utilité des machines. Il les met en route. Oh, la, la ! Quel bruit !
Et il y a même encore le bureau du directeur et des contremaîtres.
Il faut aller visiter ce lieu de la mémoire ouvrière de cette vallée si magistralement défendue par Alain ALEXANDRE, président de l'Association du Musée de l'Homme et de l'Industrie, qui a réussi à convaincre quelques élus de la vallée de sauver des traces du passé de leurs communes que l'on appelait le petit Manchester.
Pour tout renseignement supplémentaire, aller sur Google et taper, "la Corderie Valois." Tous les renseignements y sont, y compris un fichier pédagogique utile à tout visiteur de 7 à 97 ans.
Si elle habitait un pays pauvre ou qui décolle à peine, elle serait peut-être comme les enfants des deux derniers siècles, obligée de travailler très tôt.
Photos prises à l'occasion d'une exposition à la Corderie Valois de Notre-Dame de Bondeville près de Rouen dans la vallée du Cailly.
Alice a visité la corderie avec son grand-père.
Si la corderie est dans le lit de la rivière,
c'est parce que les machines étaient actionnées par une roue à aubes. C'est ainsi que fonctionnaient presque toutes les usines avant l'arrivée de la machine à vapeur, et même pendant. Autour de Rouen, il s'agissait des vallées du Cailly, du Robec et de l'Aubette.
A l'intérieur, il y avait plusieurs métiers, qui fabriquaient des ficelles, de la passementerie, des lacets, des torons à calfater, des cordons pour les bougies, des cordons pour la décoration.
Un guide, très gentil, et compétent explique le fonctionnement et l'utilité des machines. Il les met en route. Oh, la, la ! Quel bruit !
Et il y a même encore le bureau du directeur et des contremaîtres.
Il faut aller visiter ce lieu de la mémoire ouvrière de cette vallée si magistralement défendue par Alain ALEXANDRE, président de l'Association du Musée de l'Homme et de l'Industrie, qui a réussi à convaincre quelques élus de la vallée de sauver des traces du passé de leurs communes que l'on appelait le petit Manchester.
Pour tout renseignement supplémentaire, aller sur Google et taper, "la Corderie Valois." Tous les renseignements y sont, y compris un fichier pédagogique utile à tout visiteur de 7 à 97 ans.